Il y a colère et colère.
Il est vrai que de voir des personnes faire tout et n'importe quoi, cela a pour concéquence de mettre les gens hors d'eux.
Mais avant d'agir, il faut noter, relever, analyser... faire un dossier.
Exemple : Tu ne peux pas dire "il est grand" Cela ne veux rien dire. Il est grand par rapport à quoi ?
Si tu dis il mesure 1m92, là tu as une valeur pour comparaison.
C'est de même pour ta pollution.
Quel produit va dans le sol, à quel % il y est mesuré, où il va, rivière égout nappe phréatique, il y a t-il une zone natura.
Je pense qu'en parler à la mairie reste le 1er dialogue à avoir. Demande s'il y a un responsable environnement, sinon, le maire est responsable.
Voilà pour t'aider un peu.
Loi sur l'eau du 3 janvier 1992
Décret n°77-254 du 8 mars 1977, interdisant le déversement dans les eaux superficielles, souterraines ou dans la rue des lubrifiants ou huiles neufs ou usagés.
Arrêté 261 bis du 21 mars 1985 (Stations service, postes de distribution de carburants, ..)
Norme DIN 1999 sur la teneur résiduelle en hydrocarbures de 5 mg/l
On distingue les rejets d'hydrocarbures :
- de classe 1 (rejet 5 mg/litre) : rejet dans la nature, dans des sites classés
- de classe 2 (100 mg/litre) : rejet dans les égouts.
Dans certains cas spécifiques, des rejets à moins de 5 mg/l sont exigés.
Les hydrocarbures ne sont pas les seules pollutions à réduire ou éliminer, il y a également : DBO5, DCO, MES et boues, métaux, etc.. Ces pollutions peuvent être soit traitées sur site, soit enlevées par une société spécialisée.
D'autre part, les rejets doivent être d'un pH équilibré.
Il faut demander les fiches de données de sécurité car elles donnent les indication d'utilisation, de dangerosité pour l'homme et l'environnement.