"La nature est ainsi faite qu'elle n'a aucune préférence, aucune morale, aucun sentiment pour l'individu. Qu'il soit une araignée, un oiseau, un cheval, un singe ou un Homme. La nature fonctionne par la loi de Pascal " Rien ne se perd tout se transforme ". (corrigez moi, si ce n'est pas pascal mais Descartes, j'ai un trou de mémoire). Toujours est-il que pour toute forme vivante, c'est la procréation qui fait loi et non l'individu. Ceci dit, j'ai eu le "plaisir" de voir récemment un documentaire qui laisse un sentiment de profonde humilité. Il se trouve en effet qu'au fond des océans, se trouvent des nappes de méthane gelé. Or il suffir d'un réchauffement de 05 ° seulement des courants marins froids pour que ces nappes commencent à fondre. Si tel est le cas, elles libèrent une quantité considérable de CO2. Le gaz passe dans l'athmosphère et comme vous le savez, il provoque un effet de serre. Donc les rayons du soleil ne pouvant plus passer la température monte de 05 ° supplémentaires. Et cela déclenche une réaction en chaine. C'est ainsi qu'au précambien, toutes les formes de vie ont parait-il, disparues. Qu'est-ce que vous en dites ? Chronique d'une future disparition ? Attention à cette époque, cela a pris néanmoins quatre vingt mille ans. Peut-être serions nous assez doués pour accélerer le processus ? D'après ce que je viens de lire, des entreprises projètent d'utiliser ce méthane en forant des puits... Conclusion, outre les risques de nouveaux virus, de déreglements climatiques, de catastrophes naturelles, de comportements suicidaire de l'espèce, il y a dans la nature même des dangers secrets qui font que la vie.... est un véritable miracle si elle arrive à se perpétuer. Ce que je me tue à répeter sans cesse comme vous avez pu le constater.
L'homme est un apprenti sorcier. Jusqu'où ira-t-il avant de se supprimer parce qu'il n'aura pas prévu certaines conséquences de ses actes ou autres projets mis en action avec une part d'incertitude. Projets comme les OGM qui ont dépassés ce stade...Comme le clonage... comme ITER... comme...bref ! La liste est longue.
Et comment faire pour progresser sans prendre de risque ?
Or aujourd'hui nous connaissons les conséquences de notre surconsommation depuis quelques décennies... De notre système de surproduction, de sursollicitation du consommateur, de la distribution élargie jusqu'à l'absurde, de la résultante en termes de traitement du produit lui-même et de déchet, tant à la production qu'à la consommation...
Mais on constate néanmoins une prise de conscience et un débat qui commence à se créer. Pourquoi ? Parce que les phénomènes naturels deviennent bien trop évidents. Alors, combien de temps faudra-t-il attendre pour que notre réaction globale prenne la mesure de l'urgence de la situation planétaire ? Ce, sans passer dans le catastrophisme, la désinformation, la peur...
Il y a tant à faire et il y a si peu de temps pour le faire !Amicalement. Un passant.