Je partage et vous m'en direz des nouvelles!
Les beaux jours arrivent et avec lui le besoin de ressortir nos discussions de cuisine solaire! Un sujet qui mérite bien un petit clin d'œil! Nous avons posé plein de questions Romain, webmaster du site Atlas de la Cuisine Solaire et devenu expert sur le sujet pour avoir travaillé avec des associations dans ce domaine, en Europe et en Afrique. Regardez ces quelques conclusions :
Saviez vous qu’un Européen nécessite plus de 80% des énergies fossiles pour la cuisine de sa nourriture de manière directe ou indirecte en consommant soit du gaz soit de l’électricité. Une famille composée de 5 pourrait économiser car cela représente une facture de 120 à 160€ par an TTC hors abonnement et un bilan carbone allant de 200 à 280 Kg de Co2, soit à peu près 2000 km parcourus avec une voiture moderne. Il faut ajouter à cela, pour les foyers cuisinant à l'électricité 60 grammes de résidus nucléaires radioactifs sont produits pour polluer durant des milliers d'années.
Découvrons donc d'autres possibilités pour alléger nos économies et les maux de notre planète: La Cuisson solaire !
Depuis quelques années, de nombreuses associations et entreprises ont développé des modèles de fours solaires pouvant durer plus d'années que votre gazinière et également pratiques et efficaces permettant de faire de réelles économies !
Un four solaire concentre les rayons du soleil dans une boite isolée ou l’on peut entreposer de nombreux plats. Il atteint en général une température de cuisson stable de 160°C équivalent au thermostat 5-6 d'un four classique en 30 minutes environ. Même s’ils peuvent atteindre les 230°C à vide, peu de modèles dépassent les 180°C pendant la cuisson. Il s’agit donc d’une cuisson de 2 à 3 fois plus lente qu’avec un four classique, mais qui donne le même résultat !
Un autre modèle de cuiseur solaire dénommé « barbecue solaire » s'utilise comme une cuisinière normale. Le rayonnement du soleil es concentré en un point focal ou l’on peut placer divers ustensiles de cuisine. Le modèle Alsol 1.4 développe ainsi une puissance équivalente à celle une plaque à induction de 600 à 800 watts, largement suffisant donc pour cuisiner ou même frire sans émissions de co2!
C’est dans les pays en «voie de développement» que les cuisinières solaires ont le plus d’impact positif, remplaçant le bois et le charbon. Chaque famille qui cuisine solaire là bas évite de brûler 2,5 tonnes de bois par an en moyenne, ce qui correspond à 4 tonnes de Co2 et des centaines d’heures de marche généralement inculpées aux femmes pour aller chercher le bois. Mais la cuisson solaire c’est aussi moins de désertification des sols et une meilleure santé pour les peuples qui évitent ainsi de respirer des fumées à l'origine de maladies.
En France, 68% de la population Française possède un jardin et/ou une terrasse et pourrait de manière théorique pratiquer la cuisine solaire régulièrement. Le potentiel est de 130 jours par an en région parisienne et plus de 230 jours par an au sud de la France, soit les trois quart de l’année. Economiquement, pour un petit ménage Français, un four solaire permet d'épargner 50€ par an, mais elle diminue surtout une empreinte écologique déjà bien profonde. Au niveau écologique, les émissions de Co2 dues à la fabrication de fours solaires vont de quasiment 0 pour les modèles en carton réutilisés à 150 Kg pour les modèles en aluminium et en acier, les plus durables. L’effacement de l’empreinte carbone est donc de quelques années en Europe par exemple pour le modèle Alsol 1.4.
Pour plus d'informations et pour voir les calculs qui ont mené a ses conculsions, les types de fours solaires et barbecues solaires, consultez l’Atlas de la Cuisine Solaire.