Bonjour :sunny:
J'envoie ce petit message ou tout est réunis pour faire du purin d'ortie, vu que pleins de messages ont été émis en ce sens j'ai voulu tout regrouper en un seul....Notre association avait fait un petit édito sur le sujet....
Si le coeur vous en dit vous pouvez essayer !
Ortie commune!
Nous allons commencer par cette plante d’excellence. Grande plante vivace grâce à ses rhizomes charnus. Son caractère urticant reste l’un des principaux signes d’identification. Plante difficile à mettre en culture l’ortie demande un sol frais et profond, riche en matière organique peu décomposée.
La récolte de plantes sauvages reste aujourd’hui le mode de collecte le plus pratiqués, y compris par les professionnels. L’ortie, riche en azote, en potassium, en micro-organismes et en oligo-éléments, stimule la croissance des plantes et les rend plus résistantes aux pucerons et aux acariens, au mildiou, à la rouille, à l’oïdium. On l’utilise contre les attaques de chlorose. C’est par ailleurs un bon activateur de compost.
La macération d’ortie est un engrais naturel qui est particulièrement conseillé pour les pommes de terre, les choux, les épinards et les courgettes. Il stimule la croissance des tomates et permet de lutter contre les maladies cryptogamiques (maladies végétales dues à un champignon parasite, comme par exemple la cloque ). Ce purin peut s’associer avec d’autres macérations de plantes qui ont des effets complémentaires.
Le purin !
Prenez un kilo d’ortie non montée en graine, que vous hacherez grossièrement et que vous mettrez à macérer pendant deux semaines dans 10 litres d’eau. Couvrez le récipient et remuez une fois par jour.
Les deux semaines passées, si vous constatez qu’il n’y a plus de bulles, vous filtrez, puis vous diluez à 20 % avec de l’eau, pour cela il faut deux litres de purin d’ortie et mélanger avec dix litres d’eau de pluie. Le purin d’ortie pure ne doit pas être utilisé tel quel pour ne pas brûler les plantes.
Vous pouvez vous servir de cette solution pour arroser journalièrement pendant une semaine sur deux, et au moment de planter : deux semaines après avoir planté, faites un arrosage de purin d’ortie, que vous renouvellerez après trois semaines.
Vous pouvez l’utiliser pur pour désherber par exemple, l’inconvénient est qu’il n’est pas sélectif. Contre les acariens, vous faites macérer (100g de feuilles fraîches dans 1l. pendant 24h dans une eau à 18-20°). Employer pur 3 traitements sur 1 mois. Contre le monilia (fruitiers à noyau) et contre la pourriture grise du fraisier, faites en décoction de racine seule (100g de racines mises à tremper au préalable pendant 24h/1l pendant 30 minutes à eau frémissante).
Employer pur. Contre l’oïdium du pommier, faites une décoction de racine seule (100g de racines mises à tremper au préalable pendant 24h/1l, pendant 30 minutes à eau frémissante). Employer pur après avoir rajouté la même quantité d’extrait fermenté de feuille de sureau noir (1kg/10l, dilué à 10%). Cette recette est préventive mais aussi curative. Effet spectaculaire.
En infusion (1kg dans 10 litres d’eau, pendant 12 heures dilué à 10 %), elle est insectifuge (puceron, acarien, carpocapse) et parfois insecticide (certains pucerons).
L’essentiel à retenir : Pour réussir vos purins, il vaut mieux employer l’eau de pluie ou l’eau du puits, car l’eau du robinet contient du chlore qui est un oxydant puissant destiné à désinfecter l’eau.
Il peut appauvrir l’extrait en contrecarrant l’action des bactéries. De grandes quantités sont plus faciles à réussir que les petits échantillons. Il faut brasser au moins une fois par jour. Prendre des seaux en plastiques ou inox, mais pas de seaux métalliques.
Il vaut mieux employer un récipient surdimensionné (15 litres pour préparer 10 litres de purin). Plus haut que large, pour que les plantes baignent bien. Si vous avez beaucoup de purin à faire, une poubelle de 30 litres solide et épaisse, est plus pratique que 3 seaux de 10 litres.
Amicalement !