Ben voici l'info que j'ai :
La République démocratique du Congo abritera au mois de septembre
prochain une conférence internationale sur les grands signes.
Ces assises connaîtront la participation de plusieurs pays et organisations non
gouvernementales spécialisées dans les questions de la protection de la
nature.
La décision d’organiser la conférence internationale sur les grands
signes a été prise lors de deuxième Conférence des chefs d’Etats sur la
conservation et la préservation des forêts du Bassin du Congo qui s’est
tenue du jeudi 3 au samedi 5 février 2005 à Brazzaville.
A l’exception l’orang-outan, la République démocratique du Congo
est le seul pays au monde dont la faune regorge de toutes les espèces
de grands singes : Le chimpanzé nain dit aussi Bonobo, le gorille des
plaines orientales, le gorille de montagne, le chimpanzé.
Les bonobos et les gorilles des plaines orientales, eux sont
endémiques. Au cours de la conférence de Kinshasa, les participants tenteront
d’élaborer une stratégie de conservation de ces grands singes c’est-à-dire
d’en déterminer le statut et les différentes contraintes s’érigeant en
barrière à leur conversation.
S’agissant du statut de conservation de grands singes en République
démocratique du Congo, il y a lieu de noter qu’une partie des populations
de grands singes se trouve dans les aires protégées dont la gestion a
été légalement confiée à l’Institut congolais pour la conservation de la
Nature (Iccn).
C’es ainsi par exemple que l’on retrouve les gorilles des plaines
orientales aux parcs nationaux de Kahuzi-Biega et de la Maiko, les gorilles
de montagne du Parc national des Virunga, les chimpanzés aux parcs
nationaux, de la Maiko et de la Gazamba et les bonobos national de la
Salonga.
Une portion importante de populations de grands singes de la Rdc se
trouve, naturellement, en dehors des aires protégées. C’est le cas des
bonobos qu’on retrouve un peu partout dans la province de l’Equateur, au
Nord des provinces de Bandundu et du Kasaï.
C’est aussi le cas des gorilles des plaines orientales qu’on retrouve à
Itombwe, Masisi, Tanya dans les Kivu, ainsi que dans la province de
Maniema et la province Orientale.
Les populations de grands singes se trouvant, dans les aires protégées
bénéficient, malgré maintes difficultés conjoncturelles, de la
protection assurée par l’Iccn alors que celles qui sont hors des aires
protégées sont littéralement abandonnées à leur sort par insuffisance des
moyens et du personnel commis à assurer l’application de L’habitude de
centaines familles de gorilles aux parcs nationaux des Virunga et à
Kahuzi-Biega constitue une mesure de conservation efficiente initiée par l’Iccn
et la coopération allemande Gtz.
Au Tongo, l’Iccn avait commencé l’habitude des chimpanzé à la présence
humaine. Une expérience enrichissante qui se poursuit également à la
station d’Etate à l’Equateur.
Des tailles respectives de différentes populations des grands singes de
la Rdc, les seules estimations disponibles sont celles des gorilles et
chimpanzés. En 1996, le secteur de basses altitudes du Parc national de
Kahuzi-Biega et ses environs (Kasese, Kibereketa et Lowa) comptaient
une moyenne de 14.659 gorilles des plaines orientales. Tandis que le Parc
national de la Maiko en comptait 859: Les zones non protégées
comptaient respectivement 1.155 (Itombwe) et 13 Masisi) gorilles de la même
sous-espèce. Le parc national des Virunga, avec plus ou moins 200 gorilles
de montagnes dispose de la plus forte concentration des gorilles en
Afrique.
A noter que le statut de conservation des bonobos n’a pas fait l’objet
de profondes études jusque très récemment. Néanmoins, des études sont
en cours notamment au poste de Etate en plein Parc national de la
Salonga où les chercheurs de l’Institut de Milwaukee, aux Etats-Unis, mènent
des recherches sur les bonobos.
Cependant, il existe des estimations de populations de bonobos de Wamba
et de Lomako, dans la province Orientale. Signalons que ces deux sites
sont hors du mandat de l’Iccn.
Actuellement, les estimations des populations de grands signes ne sont
pas connues. Néanmoins, les différents rapports du terrain indiquent
que ces espèces comme tant d’autres d’ailleurs, font l’objet d’un
braconnage intense. D’où leur diminution progressivement.
A titre exemplatif, le nombre de gorilles des plaines orientales dans
le secteur des montagnes du Parc national de Kahuzi-Biega aurait
pratiquement été réduit, passant de 258 individus en 1996 à 143 individus en
2000, soit une diminution de 45% de la population.
La surexploitation (braconnage) de l’espèce concernée, la destruction
de son habitat, l’érosion génétique ainsi que des facteurs stochastiques
(richesse, éruption volcanique, guerres etc.) sont aussi la cause du
déclin des populations de grands singes en Rdc.
etc...etc...
Amicalement