Le travail

Coucou !
Récemment j'ai vu (enfin !) le film documentaire de Pierre Carles "Volem rien foutre al païs".
L'avez-vous vu ou en avez-vous entendu parlé ?

Il est question du travail dans notre société. Je trouve dommage que seuls ceux que l'on appelle des "marginaux" sont interviewés dans le film, tous célibataires, pas un enfant, pas une famille, une seule femme... Parce que pour moi le travail commence par l'instruction et j'aurais bien aimé savoir ce que les gens du film envisageaient pour l'instruction de leurs enfants...

Et du travail salarié, productiviste et croissant, que pensez-vous ?

martine a écrit:

Coucou !
film documentaire de Pierre Carles "Volem rien foutre al païs".

Et du travail salarié, productiviste et croissant, que pensez-vous ?

Je n’ai pas vu ce documentaire

Mais le travail, ce n’est pas le mot servant à qualifier mes diverses activités !
Travail : Du latin « tripaliare », signifiant « tourmenter, torturer avec le trepalium ».
Qu’elle horreur, non je ne veux pas travailler comme dit la chanson !

J’apprend, je partage, je crée, j’aide, je suis curieux, je participe, je réalise, je m’amuse aussi, je me trompe parfois, mais je relativise, je comprend, je persévère, je réussi aussi etc..

Je fais beaucoup de choses, mais surtout, je ne veux pas travailler !

je n'ai pas vue le film mais je m'inquiète beaucoup de la place du "travail" dans la mentalité des gens.

Pour une grande majorité (et pour l'administration souvent) nous sommes notre travail, alors que nous devrions être considéré comme des individu avant d'être réduit à un emploi!

Beaucoup de gens sans emploi souffre d'une véritable exclusion sociale parce qu'une "personne sans emploi n'est pas une personne à part entière". c'est terrible! Il y a temps de gens pourtant qui souffre de leur travail!

Lorsque je travaillais à mi-temps, j'était vraiment outré de voir que tous mes collègues se demandaient comment je faisait pour pas m'ennuyer le reste du temps!!!

Alors que pour moi la vrai vie c'est pas le travail, c'est tous ce qu'il y a à coté!

D’accord avec toi Mika, c’est pour cela que j’essaye de voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide, je « positive » et cherche à rendre intéressant ce qui de prime abord est repoussant, c’est bon pour mon moral et celui des autres.
Au fil du temps j’ai privilégié la diversité de mes taches au détriment de « prétendues promotions » qui m’enfermaient dans une sorte de prison productiviste, répétitive sans aucun intérêt.
Bien sur, comme beaucoup, je laisse volontiers mon travail à qui le veut, à condition d’avoir suffisamment de ressources pour mener à bien la vrai vie, celle qui existe partout en dehors de ce que l’on appelle le travail.
J’ai eu la chance (Pour le moment) de ne pas avoir connu le vrai chômage, je ne peux pas prétendre avoir un avis.
A si, avant de fonder une famille, j’ai été demandeur d’emploi, sans revenu (J’avais démissionné), j’ai aidé pendant 6 mois un ami à retaper une maison (Hébergé et nourri) , le « prospecteur placier » de l’ex ANPE était désespéré, il ne pouvait pas me couper les prestations (Je n’en avais pas) et je n’ai postulé que pour un seul métier (Bidon évidement), celui d’aide toréador …. D’après moi il doit encore chercher

même parmi les gens qui travaillent, tout el monde n'a pas le même rapport au travail.
certains ont la chance d'exercer une profession qu'ils ont choisi et s'y épanouissent.
d'autres en revanche, travaillent par nécessité parce que sans travail, ils n'ont plus de revenus et ne peuvent plus subvenir aux besoins de leur famille. Si on leur proposait d'arrêter de travailler et que leurs besoins seraient assurées, ils arrêteraient... mais à part gagner au loto ou prendre la décision de tout plaquer (plus difficile avec une famille que seul). Dans les boîtes il y a des primes de production, mieux on travaille, meilleure sera la prime. Même ceux qui n'aiment pas le travail ne crachent pas dessus.
Combien se trouvent dans la catégorie de ceux qui travaillent par nécessité ? beaucoup. la majorité.

je suis tout à fait d'acord, mais même en travaillant par necessité (je fais parti de ceux là), on peut se définir comme individu de par sa personalité, ses activités personelles, ses opinions... Plus que par son travail qui est souvent très réducteur et qui véhicule beaucoup de clichés.

Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler!

J’ai lu quelque part que 3 salariés sur 4 aimeraient changer de travail en 2011, c’est un signe…..
Combien de gens désabusés, écœurés, aimeraient pouvoir se passer de travailler ?
Moi non plus je n’ai pas trouvé de solution, alors je compose avec ce qu’on m’impose, juste pour éviter d’avoir trop mal, comme di Mikka, je ne suis pas ce qu’est mon travail, alors je m’adapte aux exigences pour avoir parallèlement pour mes proches et moi-même, une vrai vie, la plus harmonieuse possible.
Imaginons un monde sans sur consommation, sans spéculation, sans pollution, sans guerre, respectueux de toutes formes de vies, plus de 80% de nos stupides activités passeraient à la trappe.
Alors non je ne suis décidément pas non plus en symbiose avec le monde du travail, comme beaucoup d’autres humains aujourd’hui.

Je ne travaille pas, j'ai réussi à m'en extraire car j'ai la chance d'être une femme dans une société où les hommes sont encore sexués.

Néanmoins je remplis mon rôle féminin : je transforme le produit du travail de l'homme. De nos jours, il ne rapporte plus des mammouths mais des sous alors j'achète, je cuisine, je couds, je fais en sorte qu'il puisse travailler, et surtout que nos labeurs respectifs comblent nos besoins et l'équilibre est atteint chez nous. Même si on a parfois des période de disette... j'ai appris à y faire face.

Pour en revenir au travail salarié, je suis comme Mikka : je ne comprends pas comment on peut se plaindre de s'ennuyer quand on a du temps libre. Je suis toujours épatée par ce genre de réflexions (sauf pour les artisans).
Les journées passent si vite !
Et puis l'ennui est-il négatif ? J'aime bien avoir le temps de m'ennuyer aussi parfois... mais c'est un autre débat !

Dans le documentaire dont je vous parle, il était sous-entendu que le travail sert aussi aux états d'anesthésie du peuple : pendant qu'on bosse, on pense moins, on ne réfléchit pas et on n'a pas le temps de faire autre chose de plus "utile" !

Si ça vous intéresse, je crois qu'on le trouve sur daily motion ou utube mais n'ayant qu'une mini-connexion je n'ai pas pu utiliser ces sites pour voir le doc...
déjà la fiche :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58287.html
Et le film en épisodes :
https://www.dailymotion.com/video/x5g7s1_volem-rien-foutre-al-pais-1_tech

Je suis surprise que vous n'en ayez pas entendu parlé car ça a fait du bruit en 2007 à la sortie...

je vais regarder ça demain et je pourrais continuer le débat!

Bien joué Martine
Dans notre famille, en tant que « mâle dominant », j’endosse également la tenue sexy du « chasseur de mammouths ».
Avec 4 enfants, le choix a été simple, si cela est réalisable, celle ou celui qui a les meilleures conditions de travail et le meilleur salaire ….. sera condamné à travailler et permettra à toute la famille d’avoir une vie harmonieuse et motivante !
Cela s’est avéré possible, j’ai été élu, j’ai donc perdu ………… je « travaille ».
Ma compagne fait juste de temps à autres quelques remplacements pour anticiper à moyen terme des besoins d’argent pour des changements importants dépassant nos prévisions (Dernièrement, changements de 2 fenêtres) Nous n’avons aucun crédit, payons tout en temps réel et vivons volontairement simplement !
Mais je m’éloigne du sujet
Pour moi bien sur le « travail » permet de monopoliser nos cerveaux, tout peut y être cultivé, la jalousie, la division, l’injustice, la frustration, le stress, la dépression etc..
Une fois que l’individu sera déstabilisé, la réflexion, l’inventivité, la création et bien sur la rébellion seront impossibles !
Mais ne nous leurrons pas, il me semble bien que ce « formatage » commence dès l’école …..