Après le controversé rapport de Sir Nicholas Stern sur le coût du changement climatique, une nouvelle étude confirme les dires de ce dernier et indique que la destruction de la biodiversité coûterait entre 1,35 et 3,1 milliards d’euros par an au monde.
Cette étude – The Economics of Ecosystems and Biodiversity – a été présentée jeudi 29 mai à la conférence de l’ONU à Bonn, à l’initiative de l’Union Européenne et du Ministère allemand de l’environnement.
Petit à petit, la communauté internationale semble se rendre compte que tous les services rendus par les écosystèmes ne sont pas un dû, gracieux et inaltérable, et qu’à chaque bien dégradé en découle un impact sur l’écosystème et donc un coût pour notre société.
De plus, cette étude rappelle que si rien n’est fait d’ici à 2050, 11% des espaces naturels pourraient avoir disparu (par rapport à 2000), 60% des récifs coralliens pourraient également avoir disparu, … (la liste est longue). Entre 100 et 150 espèces vivantes disparaissent chaque jour, ce qui est un rythme 100 à 1000 fois supérieur à la disparition naturelle des espèces.
Cette étude est-elle un nouveau coup d’épée dans l’eau ou une réelle prise de conscience, … ? L’avenir nous le dira très vite … Toujours est-il qu’il est regrettable qu’il faille forcément donner un prix à toute chose pour en admettre la valeur.